lundi 26 novembre 2012

KOREAN DAEHSAN NOKCHA DE LA MAISON THEODOR


Influencée par le bouddhisme et le Taoïsme, la Corée apporte énormément d'importance au culte du thé car il permet au cours des cérémonies et rites officiels d'apporter une dimension spirituelle. Ce breuvage  a pour but d'apaiser et de créer une atmosphère dénuée de mauvaises ondes. Pour les anciens, la Corée était le berceau idéal pour le thé car elle était décrite comme étant le pays où l'eau ruisselle paisiblement.

Le Korean Daehsan Nokcha de la Maison Theodor est un thé vert qui gustativement parlant est  l'alternative parfaite entre les thés verts chinois et les thés verts japonais.
En Corée, le Nokcha est très populaire, aussi bien dans les familles  que dans les salons de thé. Les Coréens emploient également ses feuilles pour neutraliser les odeurs de viandes et de poissons. Comme le matcha, le Nokcha sert également pour confectionner de la pâtisserie et des crèmes glacées.
Il est aussi utilisé à des fins esthétiques; il est infusé pour préparer le bain et réduit en poudre, il entre dans la composition des masques de beauté.



Le Daehsan Nokcha de chez Theodor est manufacturé immédiatement après sa récolte afin de lui préserver sa belle couleur verte. A sec, le thé libère un bouquet frais, végétal et floral.
En Corée, il est consommé autant chaud que froid, car très rafraîchissant. Afin de lui conserver ses vertus pour la santé, il est conseillé de le préparer à une température située entre 60 et 70°c.

La Maison Theodor propose de l'infuser à 80°c pendant 1,45 à 2,15 minutes. Je tranche avec une infusion de 2 minutes dans une eau à 70°c. Je trouve que les thés verts libèrent plus d'arômes à cette température que dans une eau trop chaude.
Il m'arrive de  préparer mon Nokcha dans une théière de Yixing mais aujourd'hui j'ai choisi le gaiwan à la fois pratique et agréable pour contempler les feuilles s'épanouir.



Au goût, cette liqueur limpide développe des notes très douces et fleuries sans l'amertume qui caractérise en général les thés verts. Sa texture en bouche est lisse et légère. Ses arômes combleront les amateurs à la recherche d'un thé souple et rond mais sans le côté iodé des thés verts japonais.




Comme le gyokuro au Japon, les Coréens consomment également les feuilles de Nokcha après les avoir infusées. Là, ne me demandez pas mon avis, je n'ai pas essayé !




samedi 24 novembre 2012

THE VERT NAMTAH DE LA MAISON HONORIS CAUSA


La Chine, le Japon, l'Inde, sont connus comme producteurs de thé mais de nombreux autres pays le cultivent également.
Enclavé entre le Vietnam et la Thaïlande, le Laos qui vit quasi-exclusivement de l'agriculture est, lui aussi,  producteur de thé.



Le thé vert que j'ai eu la chance de découvrir dernièrement est un cru issu de Namtah. Cette province, limitrophe de la Birmanie à l'ouest, est drainée par le Mekong  et trois de ses affluents dont  la Nam Tah qui lui donne son nom. Située à proximité de la frontière chinoise, la ville de Namtah est très isolée et quasiment inaccessible. Ses paysages sont constitués de forêts, de rizières et de montagnes escarpées qui s'entre-lassent.
Cette réserve naturelle est avec son altitude de 1000 à 1500 mètres la région rêvée pour la culture du thé. Grâce à ses brouillards incessants durant la période des pluies et à une température relativement douce, le climat est propice aux petits producteurs locaux de thé.
Très peu peuplée, la région compte environ 150 000 habitants appartenant à une vingtaine d'ethnies différentes.
En zones montagnardes, l'agriculture traditionnelle est de nos jours de plus en plus fragilisées. La culture du thé est limitée à seulement quelques producteurs locaux, ce qui explique les faibles quantités récoltées.



Le thé vert Namtah de la maison Honoris Causa est donc un thé entièrement façonné à la main de manière traditionnelle.

Ses feuilles sont roulées manuellement avant d'être travaillées au wok et assouplies à la vapeur.
Elles sont ensuite placées dans des paniers en feuilles de bambou afin d'être séchées au feu de bois.


Habituée à l'odeur très végétale des thés verts japonais, j'ai été très surprise par celle assez déroutante du thé Namtah. Les notes se dégageant de la boîte sont très sauvages. Pour planter le décor, fermez les yeux et essayez de vous imaginer dans une étable. Imaginez l'odeur du cuir mêlée à celle des bottes de pailles.


Après une infusion de 3 minutes dans une eau à 80°c, le thé libère une liqueur jaune or au goût fauve et boisé. La note de fond puissante et animale délivre de robustes saveurs de cuir tanné.

L'attaque en bouche est surprenante par sa vigueur et son corps ample inattendu.



J'ai pris un réel plaisir à découvrir le thé vert Namtah, autant pour ses notes gustativement étonnantes que pour ses origines et sa manufacture traditionnelle réalisée par de petits producteurs locaux.

Ce thé que je pourrais qualifié de "masculin" est idéal pour accompagner un plat de volaille ou de viande blanche.





mardi 20 novembre 2012

ROOIBOS INDOCHINE DE HONORIS CAUSA


     Il y a maintenant quelques temps, j'ai fait connaissance avec la maison Honoris Causa. Géographiquement située à Arcachon, mon lieu de villégiature favori, la maison est celle d'un "Maître Infuseur" passionné par son travail. Vous me direz " quoi de plus normal quand on vend du thé ? " et bien détrompez-vous !!! J'ai fait de multiples rencontres dans des boutiques où les commerçants vendaient du thé mais n'y connaissaient rien. Pour en revenir à la boutique et à ces multiples thés, j'ai littéralement fondu sur un rooibos qui portait un nom non dénué de sens pour moi, il s'appelle INDOCHINE.



Fan depuis toujours du groupe de rock français formé par Nicola Sirkis et ses indoboys, il était impossible pour moi de ne pas y goûter ! Je profite donc de la sortie du nouveau single "Memoria" pour publier un billet "Indochine".
Dès l'ouverture de la boîte j'ai su que ce rooibos allait me plaire ! Une délicieuse odeur d'agrumes en émane. Alors que j'insiste un peu pour percer le secret de sa composition, je distingue une légère effluve mentholée. A l'oeil, ce mélange est très coloré; des pétales jaunes et bleues se mêlent au rooibos et à des écorces d'agrumes.  Il ne reste plus qu' à préparer une infusion de 4 minutes dans une eau à 80°c pour faire gustativement connaissance avec Indochine.


L'écarlate liqueur dégage une odeur très vive, les agrumes jouent avec cette fragance mentholée que je n'arrivais pas à percer. J'en parle au passé car ma curiosité est telle que j'ai demandé à Benoît " Maître Infuseur" le secret de son mélange. Au goût, on retrouve aisément les agrumes plus ce petit quelques chose qui apporte de la fraîcheur à ce rooibos et le rend totalement différent de ceux aux agrumes que j'ai pu essayer jusqu'à aujourd'hui.

Je lève le mystère de sa composition en espérant que Benoît ne m'en veuille pas !

Ce surprenant rooibos est composé de fleurs de citronnier, de fleurs de bergamote, mélangées à des écorces d'agrumes. La bergamote étant un petit fruit à la chair légèrement acide et amère, une touche de vanille a été ajoutée afin d'adoucir le rooibos Indochine. Les pétales jaunes et bleues sont de la centaurée et du soucis. Ces fleurs sont en général utilisées pour leurs vertus digestives.
Pour ce qui est de l'odeur mentholée qui m'a frappée dès les premières effluves, point de menthe dans ce mélange !!! 
Nous sommes en faite en présence d'une fleur dont je n'avais jamais entendu parler: la fleur de basilic thaï.
Son goût est légèrement anisé et agréablement poivré avec des pointes de menthe et de réglisse. L'infusion de ses feuilles soigne efficacement le rhume et la bronchite. L’huile essentielle qui en est extraite a une action sur le système digestif et neurovégétatif. En Inde, pays dont elle est originaire, cette plante est sacrée et n’est donc pas utilisée pour l’alimentation.  En Europe au Moyen-âge elle faisait partie des plantes de la sorcellerie.

J'ai été agréablement surprise par le rooibos Indochine et pas seulement parce qu'il porte le nom de mon groupe préféré !!! 
Je l'apprécie principalement le soir, il est agréable avant le coucher du fait de ses vertus digestives. Je n'ai pas essayé mais je pense qu'en version thé glacé il doit être également très rafraîchissant.





GYOKURO DE LA MAISON TAMAYURA


     Le Gyokuro est un thé vert japonais très précieux et, pour cette raison, très apprécié par la population Japonaise.Pour faire une simple comparaison, il est au Japon ce que le champagne est à la France: il constitue ses lettres de noblesses.
Ce thé qui signifie littéralement " rosée précieuse" est le summum du thé au Japon . Sa production se réduisant à une seule récolte dans l'année, elle nécessite une attention très particulière afin d'obtenir un thé de la meilleur qualité possible.

Contrairement aux autres thés japonais, le gyokuro est un thé dit "d'ombre". En effet, au printemps, lorsque les nouvelles pousses ont atteint environ deux centimètres, les théiers sont privés de la lumière du soleil  par une tonnelle. On appelle cela, la culture ombragée. De nos jours, de nombreux jardins utilisent comme paillage des fibres synthétiques mais la maison Tamayura  fidèle à la tradition japonaise utilise de la paille. Des études ont dernièrement démontrées que l'ombre jaune résultant des tonnelles de pailles produisait un thé de bien meilleure qualité.

 Le but de cette privation de lumière est de provoquer une modification dans la composition chimique des feuilles de thé. Ne pouvant pas effectuer naturellement leur photosynthèse, les arbres puisent d'avantage de minéraux dans le sol  et compensent en fabriquant plus de chlorophylle  et d'acides aminés. De cette culture résulte, trois semaines plus tard, des feuilles de thés très souples et d'un vert très foncé. La maison Tamayura  procède ensuite à une cueillette toujours faite à la main tant les feuilles sont fragiles. Toute cette attention portée à la culture du gyokuro a pour but d'accroître sa richesse gustative.

Ce thé m'ayant été transmis par Olivier, je me dois d'en prendre grand soin au cours de son infusion car je sais combien il en est  fier !


Après avoir fait bouillir mon eau, je la verse dans la kyusu. Le gyokuro étant un thé qui s'apprécie à température peu élevée, j'attends 4 à 5 minutes qu'elle descende à 60 voir 50°c. L'eau est ensuite versée dans les tasses et le surplus jeté. Je mets ensuite 3 bonnes cuillères de gyokuro dans la théière. A sec, les feuilles vertes foncées sont très brillantes. A l'approche de Noël, je pourrais presque les comparer à des  aiguilles de sapins. L'odeur dégagée par le thé avant infusion est déjà très iodée. Je recouvre ensuite le thé avec l'eau des tasses puis j'attends 2 minutes que le thé ait développé toutes ses saveurs. Olivier pousserait un peu plus longtemps son infusion mais personnellement, 2 minutes me suffisent amplement.
Tour à tour, je verse le thé dans les tasses afin que chacune dégage les mêmes notes.

La liqueur est beaucoup plus verte que celle d'un sencha et son apparence est également plus "épaisse". L'infusion dégage des notes puissantes, un concentré de senteurs marines, celles de mes côtes bretonnes.
En bouche, la liqueur est très vive. Son goût végétal de légumes verts est beaucoup plus âcre que celui du sencha. Le gyokuro est rond , peu tannique, mais développe des saveurs très riches.

Je ne vous cacherais pas que de tous les thés de la maison Tamayura, c'est celui avec lequel j'ai eu le plus de mal. Au fur et à mesure de mes dégustations, mon palais s'est peu à peu éduqué à ses notes fraîches si particulières et distingue désormais autre chose qu' un vulgaire goût d'épinard amer.
Pour cette raison, j'ai jugé préférable d'approfondir mon apprentissage avant de consacrer un billet au gyokuro pour ne pas publier une impression faussée par un avis stérile.

J'en profite pour féliciter Olivier et  la Maison Tamayura car un de ses producteurs à Hoshino a été élu meilleur  producteur de Gyokuro du Japon dans sa catégorie !!!



dimanche 4 novembre 2012

THE FEUILLES DE PROVENCE DE LA MAISON MIGHTYLEAF


     Début septembre, je découvre avec surprise sur Facebook que j'ai gagné le deuxième prix d'un concours organisé par une maison de thé. Ne connaissant pas cette maison "Mighty Leaf", je me réjouis de mon lot qui est une "boîte" de 100 sachets de thé noir feuilles de Provence. Du thé en sachet ...mouais, pourquoi pas s'il est bon !!!

Je me rends donc sur le site web de la maison afin de découvrir ce que cachent ces sachets. Le descriptif est assez vague : "Laisser votre palais voyager dans le sud de la France, bercer par les notes vives et douces de la verveine, de la lavande, de la menthe douce et de fruits, composant notre herbe de Provence." 
Il ne me reste plus qu'à attendre.

Une dizaine de jours plus tard, mon "cadeau" est enfin arrivé. Ma première rencontre avec Mighty Leaf est ....100 sachets de thé jetés en pagaille à même le carton. Je pensais trouver les sachets rangés dans une boîte griffée " Mighty Leaf", et bien non!!!! J'ai cherché parmi les sachets un mot, une carte de visite de la maison ....rien !!! Juste un carton d'envoi postal avec ses sachets. 



Le descriptif sur le site me paraissant flou ( ou alors c'est mon côté blonde qui avais pris le dessus ;-)), je m'attendais à trouver donc des thés à la verveine, à la lavande, à la menthe. Je vide donc le carton afin de trier les sachets mais là, surprise, pas besoin de me fatiguer, les 100 sachets sont IDENTIQUES !!!
Il ne me reste plus qu'à espérer qu'ils soient bons et ne pas faire une overdose !

Le sachet ouvert, une odeur mentholée s'en dégage. Le thé est conditionné dans une fine mousseline en nylon à travers laquelle je distingue plein de petits morceaux de feuilles vertes mais peu de thé noir. Enfin bon, pas de jugement hâtif !!! 



Une fois infusé, la menthe est toujours présente dans les effluves. En bouche, je retrouve la verveine,le tilleul la menthe, mais point de lavande ni de thé !!!  J'ai franchement l'impression de boire une tisane, ni plus, ni moins !!! 
Aucun risque d'être énervée avec la théine car le taux ne doit pas être très important pour ne pas dire inexistant.

Je me retrouve donc depuis avec un carton de sachets que je distribue autour de moi en espérant que les personnes à qui j'en donne soient satisfaites.

Depuis ce "concours", je me suis renseignée auprès de sources sûres. Migthy Leaf fut créée en 2000. Sa maison mère qui n'est pas française est basée à Saint Rafael en Californie.
Elle est très présente sur les réseaux sociaux depuis peu, deux autres concours ont d'ailleurs suivi celui-ci. Bizarrement, à chaque concours, on peut trouver parmi les gagnants des blogueuses sur le thé. Une même personne a d'ailleurs gagné deux fois de suite. 
Etonnant non !!!







vendredi 2 novembre 2012

DARYE ou LA CEREMONIE COREENNE DU THE

   
 Ce que nous, Occidentaux, nommons communément "cérémonie du thé" s'appelle en Corée, le Darye " art du thé" ou "rite quotidien du thé". Alors que le Japon a fait de son Chanoyu une cérémonie extrêmement sophistiquée en matière de gestuelle et de spiritualité, la Corée a adopté une cérémonie plus décontractée mais finalement très harmonieuse. Que ce soit au Japon,en Chine ou en Corée, le thé a toujours eu une connotation philosophique et religieuse. Le thé nous est grâcieusement offert par la nature et nous lie à celle-ci. l'homme se doit de suivre la voie du thé qui est déjà tracer sans en perturber son harmonie.

Selon plusieurs écrits, les premières cérémonies du thé en Corée remontent au VIIème siècle et n'étaient accomplies que par les moines bouddhistes dans des temples cachés dans les montagnes coréennes. Elles étaient pratiquées pour compléter la méditation et atteindre une harmonie spirituelle. Il faudra attendre le XX ème siècle pour que cet art soit enfin popularisé chez le peuple Coréen. Aujourd'hui encore, au nouvel an et en automne, la plupart des familles respecte la tradition du "Charye" qui consiste à offrir sollennellement de la nourriture et du thé aux esprits des ancêtres.

Hanbok - image wikipédia
La cérémonie coréeenne telle que nous la connaissons aujourd'hui est orchestrée par une personne ( homme ou femme) revêtue d'un habit traditionnel: le hanbok.
Ce costume est caractérisé par des couleurs vives et des lignes simples. De nos jours, il sert de vêtement pour les grandes occasions telles que les mariages.
En Corée, on considère que la voie du thé est "sans portes", n'importe qui peut pratiquer la voie du thé quel que soit sa classe sociale.

Les ustensiles utilisés pour le Darye évoluent en fonction des saisons. L'équipement d'été se compose de "katade", des bols de 5cm de haut de de 12 cm de large dont le but est de refroidir plus rapidement la température de l'eau. En automne et en hiver, le thé est servi dans de grands bols plus étroits "irabo"qui concervent la chaleur.

Le maître et ses invités prennent place autour d'une table à thé basse puis se saluent mutuellement en s'inclinant mains jointes. L'hôte commence par découvrir les ustensiles à thé protégés par une serviette, ces derniers restant constamment sur la table. Il verse de l'eau dans une théière, puis de la théière dans les tasses afin de rincer et réchauffer les accessoires. Une nouvelle mesure d'eau est mise dans le versoir. Le thé (oolong en général) est déposé dans la théière avec une cuillère en bois puis recouvert avec l'eau du versoir qui sera très rapidement vidée. Cette opération a pour but de rincer les feuilles de thé et de les préparer à l'infusion qui va suivre. L'eau qui chauffait les tasses est également jetée. L'hôte procède  à une première infusion d'une minute. Il verse délicatement celle-ci dans les tasses tour à tour en petite quantité afin que chaque tasse ait la même intensité de liqueur.



Dans le recueillement le plus complet, les invités écoutent religieusement le léger bruissement de l'eau qui coule d'un accessoire à l'autre. Comme pour le Chanoyu Japonais, la précision et l'économie des gestes donnent à cette cérémonie une dimension spirituelle. Chacun reçoit ensuite une tasse qu'il prendra soin d'humer et de contempler avant de porter le doux breuvage à sa bouche d'une gestuelle codifiée: chaque invité soutient par en dessous sa tasse de sa main gauche tandis que la main droite repose sur le côté droit de la tasse. L'hôte procède ensuite à une deuxième infusion de trois minutes puis une troisième de cinq minutes, chacune développant des arômes différents.

Une fois le Darye terminé, les tasses reviennent vers le maître de cérémonie. La théière est vidée de ses feuilles de thé. Les tasses et la théières sont lavées, reposées sur la table à thé et recouvertes du tissus. L'hôte et ses invités se saluent à nouveau mains jointes.

Cette cérémonie aspirant à la méditation trouve son importance autant dans la préparation que dans la dégustation. Le thé régénère notre corps et notre esprit. Selon la tradition coréen boire du thé nous invite à la sérénité.