dimanche 28 octobre 2012

KUNDALINI DE "25 DECEMBRE" MAISON THEODOR


   Nous voici déjà arrivé fin Octobre, les Fêtes de fin d'années se profilent à l'horizon. J'aime beaucoup cette période festive animée par la magie de Noël. Penser aux cadeaux que nous allons offrir aux gens qu'on aime, préparer le sapin pour les enfants qui attendent patiemment l'arrivée du Père-Noël, réfléchir au menu du réveillon ... la fin de l'année c'est aussi pour moi l'arrivée du thé de Noël  que je peux associer à différentes petites gourmandises.
 Cette semaine, le Père-Noël Theodor a déposer dans ma boîte aux lettres un étrange colis que je n'attendais pas ! N'ayant pas commandé de thé, je me demandais bien ce que pouvait contenir cette boîte.
 Surprise en découvrant  non pas une boîte de thé mais un pot de confiture KUNDALINI  de "25 Décembre", une mesquinerie au thé pour une pause gourmande.



"En 2008, THEODOR innovait une fois encore en créant les KUNDALINI, des fragrances de bouche à mi-chemin entre la gelée et la confiture et prêtant leurs dégustations à la moindre occasion : qu’elles soient mangées «à la petite cuillère» ou en accompagnement d’un thé et de délicieuses pâtisseries.Malheureusement, au fil de temps, elles furent oubliées, mais cette année, pour les fêtes et pour célébrer ces semaines avec plaisir et engouement, la collection 25 Décembre verra renaître les fameuses Kundalini de THEODOR, avec une délicieuse "mesquinerie au thé" à base d'infusion du rooïbos 25 Décembre rouge, pour une pause festive et gourmande. Et parce que nous ne faisons pas les choses à moitié, nous avons revu le pot, qui a une nouvelle contenance de 260g et une forme cylindrique, ce qui permettra aux plus gourmands de racler le fond à la cuillère !
Dans un premier temps j'ai décidé de ranger précieusement mon pot et d'attendre le week-end pour y goûter mais la tentation était trop forte, impossible d'y résister. Une cuillère à la main, me voici prête à découvrir cette Kundalini. A première vue, cette mesquinerie est un croisement entre une gelée et une confiture.  J'aime beaucoup les confitures mais généralement gorgées de sucre, je n'en mange que très peu ( ba oui, je fais attention à ma ligne ^_^) ! Avec cette Kundalini, aucun scrupule à avoir (ou très peu) car elle est très légèrement sucrée. Verdict, je suis gustativement parlant surprise et conquise, très douce au palais, cette gâterie à vraiment le goût du thé 25 Décembre rouge (ici c'est du rooibos qui est utilisé pour sa réalisation). 
 Raisonnable,  je réserve mon pot pour un goûter avec les enfants ce week-end. Au départ j'avais prévu de cacher ma Kundalini et de la manger secrètement, mais Guillaume Leleu,  cet insolent Parisien, m'a remis dans le droit chemin et conseillé de partager avec mes enfants au risque que ça leur plaise et qu'ils mangent tout !
Aujourd'hui Dimanche, après un détour en cuisine pour préparer des pancakes, c'est l'heure du goûter pour les enfants ....et le tea-time pour la maman !

Pour accompagner mes pancakes et la kundalini, un rooibos également de la maison Theodor, le Marabout. Ma deuxième rencontre gustative surplombe la première. Cette mesquinerie au thé vante en toute délicatesse  les saveurs chaudes des agrumes et des épices caractérisant le thé 25 Décembre de la Maison Theodor. Les agrumes,la cannelle et la muscade jouent  avec mes papilles !
Comme  je suis une gentille maman, mes enfants ont eu le droit d'y goûter. Manon (3ans et demi) n'a pas aimé, Pauline (9ans) n'en a pas voulu, elle préférait une immonde pâte à tartiner dont je tairais le nom (tant mieux, il en restera plus pour moi ^_^). Son jumeau, Maxime , amateur de thé en herbe, a trouvé cela très bon, un peu trop à mon goût! Selon lui, on dirait du thé gélifié !
Il n'a pas vraiment tort car cette spécialité theodorienne est préparée avec 11,20 grammes de thé dont la liqueur correspond à 50,3 % du produit fini.

Je conseille vivement à tous les gourmands de ne pas trop attendre avant de faire une réserve de Kundalini 25 Décembre car je sais de source sûre que Guillaume Leleu  en raffole et va souvent se servir directement dans la bassine en cuivre en toute mesquinerie !!!

Merci à la Maison Theodor et à Guillaume Leleu de m'avoir permis de découvrir Kundalini  de "25 Décembre".

vendredi 26 octobre 2012

CHANOYU ou LA CEREMONIE JAPONAISE DU THE


   Le Japon est un pays culturellement très riche. Mon rôle au sein d'un club de judo depuis quelques années a développé en moi une envie d'approfondir et d'enrichir  mes connaissances. La culture japonaise et la culture du judo sont très liées. Tout comme le judo, la cérémonie japonaise du thé  trouve sa source dans l'histoire du Japon. Avant de devenir une discipline olympique, le judo était une discipline sportive et spirituelle régit par un code moral dont le but est de vivre en eurythmie avec ses semblables. 
La spiritualité, l'harmonie, le partage,  sont des éléments essentiels pour la cérémonie du thé, le  cha no yu.
 De même que le judo, le chanoyu qui signifie littéralement: "eau chaude (pour le) thé" est extrêmement codifié. D'origine bouddhique, il devient une cérémonie mondaine autour du XVI ème siècle. Aujourd'hui elle est devenue un plaisir de partager entre amis un grand moment de convivialité. Elle permet à ses adeptes d'atteindre une dimension spirituelle, en recevant le thé dans une atmosphère harmonieuse, reflet d'un art de vivre japonais très esthétique. La cérémonie du thé est pratiquée dans un pavillon réservé exclusivement à cet effet, le chashitsu. Cette pièce dépourvue de meuble évoque le dépouillement d'une retraite d'ermite.


chashitsu établissement Georges Cannon

Il existe deux manières de pratiquer le chanoyu: le chaji et le chakai.

 Le chaji se patique généralement avec un nombre restreint de participants et pouvant aller jusqu'à quatre. Il se déroule entre trois à quatre heures. Les invités sont reçus avec tous les honneurs qu'ils méritent dans le jardin paysagé  puis ces derniers sont conviés à un repas "kaiseki" dans le pavillon de thé. S'en suit d'abord, le service du thé matcha très épais "koicha", puis une nouvelle promenade dans le jardin qui sera suivie d'un autre thé matcha, celui-ci plus léger "usucha". La durée du chaji s'explique par l'économie des gestes, les longues périodes de recueillement qui permettent d'atteindre le calme intérieur nécessaire pour apprécier comme il se doit ce moment de bonheur contemplatif et spirituel.

Le chakai quant à lui ne dure que 30 à 45 minutes. Plus courant, ce mode de pratique permet d'avoir un plus grand nombre de convives.
Pour pénétrer dans le chashitsu, les convives doivent s'accroupir pour passer par la petite  porte "nijiriguchi" puis ils entrent en concervant cette position. L'hôte salue l'alcôve "tokonoma" où se situe un rouleau de peinture "kakemono" et quelques fleurs dans un vase "chabana". 
Les invités et leur hôte prennent place face à face  en "seiza". Cette position fait partie intégrante des arts traditionnels japonais, tels que les arts martiaux japonais (judo) et la cérémonie du thé. 
Au centre de la pièce, l'hôte allume le foyer, un âtre creusé dans le plancher et sur lequel repose la théière. Lorsque le chanoyu commence, les invités prennent le temps d'admirer les ustensiles. Une confiserie très sucrée "wagashi" leur est ensuite proposée juste avant de boire le thé. Cette dernière a pour but d'adoucir l'amertume de la boisson.


Pour préparer son matcha, l'hôte a besoin de trois accessoires : un chawan (bol à thé), un chasen (fouet à thé), et un chachaku (cuillère à thé).
Afin de réchauffer le chawan et assouplir le chasen, il verse dans le bol de l'eau chaude, y trempe le fouet quelques secondes puis jette l'eau et essuie le chawan délicatement. Il se saisit du chachaku et dépose au centre du bol deux montagnes et demie de matcha en poudre ( gyokuro réduit en poudre) qui se trouve dans une petite boîte (natsumé). Il verse ensuite l'eau sur le matcha qu'il fait délicatement coulé sur le bord du chawan. D'un mouvement allant du fond vers la surface , il fouette énergiquement en faisant des M . Lorsque la mousse de matcha commence à monter, l'hôte remonte délicatement le fouet en s'assurant de briser les grosses bulles restées en surface. Il tourne son chasen d'un quart de tour, le sort du bol et le pose à côté du natsumé.


photo issue de jcollector.blog

 Après avoir admiré le chawan, le premier invité peut maintenant se délecter doucement de cette savoureuse boisson préparée dans le respect de la tradition. Après trois gorgées,  il donne ensuite le chawan au second invité qui tourne d'un quart de tour le bol afin de ne pas déposer ses lèvres là où son prédécesseur avait posé les siennes.
A la fin de la cérémonie, les convives examinent les ustensiles et se les passent entre-eux. Ces derniers doivent être manipulés avec beaucoup d'attention car ils sont souvent très rares et précieux. 
 En sortant du chashitsu, les invités saluent l'hôte afin de le remercier puis, ces derniers se retirent. La cérémonie prend ainsi fin. 
Il sera d'usage que les convives remercient à nouveau dans les jours qui suivent leur hôte pour la cérémonie auquel il leur a permis de participer.






jeudi 18 octobre 2012

RECIT D'UNE MEMORABLE JOURNEE PARISIENNE

 
 Tant de jours à attendre le fameux jour J pour retrouver mes amis Olivier et Stéphane et en l'espace d'un claquement de doigts, me voici revenue à la maison avec pleins de belles images et d'agréables souvenirs. Je serais presque déjà nostalgique de mon 16 Octobre 2012 !

Arrivée la veille au soir, le sommeil fut difficile à trouver tellement j'avais hâte d'être au lendemain.
Levée de bonne heure, nous voici, Stéphane et moi, en ballade matinale sur les Champs Elysée en direction du métro pour rejoindre Olivier qui nous attendait à son showroom Tamayura pour une dégustation matinale de ses thés verts japonais. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Olivier que je n'avais pas revu depuis le mois de mai dernier, lors de notre dégustation Guérandaise. Toujours égal à lui même, accueillant, chaleureux, Olivier nous propose pour  commencer un atelier qu'il n'avait encore jamais testé !
Nous allions tous les trois préparer ensemble et de la même manière du sencha en utilisant le même matériel.  Grosse pression pour moi face à deux as du thé japonais ;-)
Après avoir versé l'eau dans les tasses pour la refroidir un peu, je me retrouve face à une cuillère en bois (différente de mon matériel à la maison) qu'il m'a fallu apprivoiser afin de bien doser le sencha. Nous procédons tous les trois de la même manière puis, après une minute d'infusion et  avoir servi nos trois tasses, chacun prend une tasse de l'autre.

Le résultat est quelque peu surprenant car aucune des tasses n'a le même aspect ni le même goût. La preuve étant qu'une bonne température ainsi qu'une bonne quantité de thé sont nécessaires pour atteindre la perfection. Olivier était au top avec sa première infusion !!! Pour ce qui est de la deuxième, Stéphane et moi nous sommes rapprochés de celle d'Olivier ... oufff  !!
Deuxième exercice à l'identique mais avec du genmaicha.

 J'ai adoré cette approche très ludique du thé. Il est très difficile, en fait, de préparer systématiquement la même liqueur avec le même thé. Une différence de température, de quantité, de temps d'infusion, de qualité d'eau et notre tasse sera totalement différente des autres fois !!!
Cet atelier terminé, il est déjà temps d'aller déjeuner

Olivier nous emmène au salon George Cannon qu'il connait particulièrement bien pour y avoir travaillé quelques années. Situé 12 Rue Notre-Dame des Champs, le salon " L'essence du thé" respire le calme et le raffinement loin du stress ambiant dans les rues de Paris. Nous entrons d'abord dans la téothèque qui regroupe plus de 250 références de thés de grandes références et provenant de tous les pays producteurs de thés. Dans l'arrière salle,le salon où la maison propose une gastronomie légère et distinguée basée sur des recettes qui incluent le thé. Après avoir fait connaissance avec le chef et Augustin, fils du patron Olivier Scala, Olivier nous emmène visiter ce très bel établissement.



Au sous-sol, la maison organise des cérémonies du thés, chanoyu, dans une pièce qui lui est entièrement dédiée. On pourrait presque ressentir l'envie de s'y recueillir et d'y méditer tant le cadre s'y prête.

Juste à côté, l'établissement propose également des massages ( shiatsu, californien) mais toujours avec des produits Bio.
Retour à l'étage dans le petit coin canapé pour déguster de délicieuses lasagnes (dont j'aurais bien aimé avoir la recette) et se délecter d'un agréable thé de Ceylan servi dans une superbe théière et accompagné d'une coupelle sur laquelle trône le thé  préalablement infusé. C'est un réel plaisir de pouvoir humer les feuilles avant de goûter la liqueur.


Cette petite théière bleue me plaisait énormément mais par crainte de la briser dans les transports, je ne l'ai pas achetée ....aujourd'hui je le regrette, tant pis :-/
Mon passage à la boutique ne s'est donc soldé que par l'achat de thés.

Après un saut dans une boutique Japonaise où nous avons fait connaissance avec Naomy, l'épouse d'Olivier, nous voici de retour chez Tamayura  pour terminer mon après-midi parisien avec une dégustation de gyokuro. Après nous avoir préparé une tasse de ce "champagne" du thé japonais, Olivier nous propose de ....manger les feuilles de gyokuro accompagnées d'une petite sauce au yuzu qu'il a acheté justement pour !
Verdict, je n'en mangerais pas tous les jours ! Mais.... je pense qu'avec des petites crevettes ou des saint-Jacques, le résultat devrai me plaire.

Déjà l'heure tourne, il faut que je me rapproche de la gare et malheureusement, je dois me séparer de mes amis qui se sont occupés de moi comme d'une princesse !!! Difficile moment, que de partir en laissant derrière moi deux hommes extraordinaires, deux passionnés passionnants avec qui je n'ai pas vu la journée défiler et qui, malgré leurs emplois du temps de ministres, ont eu la gentillesse de me consacrer une journée exclusive.
Je souhaite de tout coeur les revoir rapidement et qui sait peut-être chez moi en Bretagne. Ce sera mon tour de les recevoir comme ils le méritent !!!!

MERCI



dimanche 7 octobre 2012

SCONES A L'ANGLAISE

    
 Aujourd'hui Dimanche, c'est le jour idéal pour se préparer le meilleur tea-time de la semaine ! 
Allé hop, aux fourneaux pour préparer quelques choses qui, je suis sûre, régalera toute la famille , des scones !!!



Ingrédients


500g de farine type 45
1 sachet de levure chimique
1 pincée de sel
80g de sucre
80g de beurre
20cl de lait
2 oeufs battus

Préparation


- Préchauffer le four à thermostat 6-7 ( 200°C)
- Dans un saladier, mettre la farine, la levure, le sucre et la pincée de sel.
- Ajouter le beurre pommade avec les doigts et l'incorporer aux ingrédients secs.
- Faire un puit dans l'appareil afin d'y casser les deux oeufs et y verser le lait.
- Mélanger rapidement pour obtenir une pâte molle.
- Verser l'appareil sur le plan de travail préalablement fariné pour pétrir la pâte dans un premier temps, puis la mettre en boule.
- Aplatir la pâte avec le plat de la main afin qu'elle obtienne une hauteur de 1,5 cm d'épaisseur.
- A l'aide d'un emporte-pièce, découper des cercles de 5 à 7cm de diamètre.
- Les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier de cuisson.
- Badigeonner chaque scone avec un jaune d'oeuf afin de leur donner une belle couleur dorée lors de la cuisson.
- Enfourner pour 12 minutes environ.





A déguster  nature, avec de la confiture, un lemon curd  mais surtout ne pas oublier avec une tasse de votre thé préféré !!!!


samedi 6 octobre 2012

"LA PORTE SUBLIME" DE HONORIS CAUSA Maître Infuseur

 
 La maison HONORIS CAUSA située à Arcachon est née de la passion d'un homme pour le thé. Grand voyageur notre "Maître Infuseur" a acquis son savoir faire auprès de producteurs du monde entier au cours de ses expéditions.Pour notre plus grand bonheur, la maison possède en plus de son salon de thé une boutique en ligne proposant un large éventail de thés et de tisanes.

Le thé goûté aujourd'hui  porte le nom de "La Porte Sublime", une appellation somme toute très poétique !
"La Porte Sublime" était le nom donné par les Occidentaux à Constantinople historiquement Istanbul en Turquie. Ce thé est un mélange parfumé de thé noir de Turquie, de pomme d'Anatolie et d'amandes. Le thé noir Turc réputé comme peu tannique et peu parfumé se marie à ravir à la pomme d'Anatolie. Partie asiatique de la Turquie, l'Anatolie fut le berceau des pommiers. C'est sur ses plateaux que furent découvertes les premières variétés de pommes que nous consommons aujourd'hui.


A sec le thé composé de gros morceaux de pommes et d'amandes effilées dégage un subtil parfum fruité combiné à des effluves orientales.
Après une infusion de 4 minutes dans une eau à 80 degrés, la liqueur ambrée libère des senteurs de confiseries. La première gorgée est très gourmande. La pomme dégage une ambiance très chaleureuse et remplie la bouche d'une douceur caramélisée. Une fois avalée, le thé libère dans un second temps des arômes de pâtisseries fines orientales générés par les amandes effilées.

Pas spécialement fan des thés aux amandes, je trouve celui-ci plaisant. La saveur fruitée du thé résulte de l'harmonie entre la pomme et l'amande. L'ensemble est parfaitement équilibré. Pour la touche gourmande vous pouvez accompagner votre thés avec des macarons !




Belle découverte que la maison HONORIS CAUSA " Maître Infuseur ".