lundi 26 janvier 2015

ACCORD METS/ THES VERTS JAPONAIS TAMAYURA AU RESTAURANT L'ASSIETTE PARIS


     Tout commence par un carton d'invitation qui sonne comme une invitation au voyage, au sens propre comme au sens figuré. 




C'est avec une grande joie que vendredi dernier je me rendais à la gare direction Paris . 3 heures et demi plus tard me voilà à Montparnasse où m'attend un ami .
Nous nous rendons au restaurant "L'Assiette" du chef David Rathgeber où nous avons été invités pour participer à un déjeuner dont le thème est la rencontre entre la cuisine traditionnelle française et les thés verts Japonais de la maison Tamayura.




 Parmi les convives des grands noms de la gastronomie comme le chef Jean Marc Notelet, la chef Fatema Hal, Yannick Lefort, maître confiseur créateur de macarons gourmands, Nathalie Nguyen finaliste de Top Chef, et bien d'autres encore.

Nous sommes accueillis par Nadja Leury expert thé organisatrice d'ateliers thés au restaurant l'Assiette. Après les présentations nous nous installons à deux tables au bout desquelles Olivier et Nadja préparerons les thés proposés en accord avec chaque plat.
De mon côté le maître de cérémonie est Olivier.



Le premier plat qui nous est apporté se compose d'une huître, d'une croquette de pied de cochon avec une sauce tartare. Ce plat sera accompagné par un savoureux sencha 1 ère récolte. Ses notes iodées se marient à merveille avec cette huître que je trouve tout de même "laiteuse" (chez moi en Bretagne on ne mange que les huîtres claires)



La seconde entrée, sera accompagnée d'un kukicha (sencha avec tiges) également appelé "thé brindilles" infusé 1 minute à 60°c. Dans l'assiette se dresse un tartare de crevette grise de Nouvelle Calédonie aux pignons de pin parsemé d'éclat d'olives noires.
Moi qui ne suis pas spécialement fan des viandes et poissons crus, je dois avouer qu'après avoir adoré le carpaccio de saint Jacques du chef Eric Guérin à la Mare aux Oiseaux le mois dernier, je me suis régalée avec ce tartare. 
Le mariage avec les notes iodées et crémeuses du kukicha était harmonieux.





Le troisième plat aussi surprenant et délicieux que les précédents est servi avec un houjicha fait par Olivier à partir d'un gyokuro qu'il fait rôtir dans son houjiki. Le côté grillé du thé se marie à merveille avec le goût de noisette du croque monsieur aux truffes.



Arrive ensuite le gyokuro en accord avec un cabillaud au pamplemousse et son risotto au beurre d'herbes. L'infusion est une pure merveille. Sa liqueur épaisse, ses notes végétales et rondes relèvent le goût du cabillaud dont la chair est fine et subtile.




L'avant dernier plat, la viande, sera servi avec mon chouchou, le genmaicha ....j'en boirais des litres ;-)
L'assiette est composée d'un râble de lapin farci au foie gras et aux épinards, d'une carotte confite et d'un morceau de navet pastèque, dont je ne suspectais même pas l'existence.




Le dessert ....le dessert ... je n'avais plus faim quand il est servi mais finalement, j'en aurais bien mangé deux !!! UNE TUERIE  !!!



Alors qu'on apporte une délicieuse verrine chaude dans lequel trône un moelleux au chocolat et sa crème montée saupoudrée de matcha, Olivier s'affaire à préparer une coupe de matcha latte sucré.



C'est à ce moment précis que le chef David RATHGEBER est venu à la rencontre des hôtes d'Olivier et de Nadja.



7 heures de train dans la journée, mais quelle journée !!!
J'ai découvert des accords savoureux et des plats délicieux servis  avec des thés de très grandes qualités dont la maison de Thé Vert Japonais Tamayura peut être fière.
Merci Olivier pour ce très bon moment qui en plus m'a permis de faire connaissance avec la très sympathique chef du "Mansouria" Fatema Hal.

Aujourd'hui il me reste de beaux souvenirs, de belles photos et un magnifique bracelet :-)






mardi 6 janvier 2015

HOUJICHA DE THE VERT JAPONAIS TAMAYURA


Depuis la création de ce blog je vous ai déjà plusieurs fois parlé des thés verts japonais de la maison TAMAYURA. Le seul que je n'ai pas encore évoqué ici est l'Houjicha .

Ce thé qui a première vue n'est pas vert mais de couleur noisette entre tout de même dans la catégorie des thé verts japonais.



Ce thé est la majeure partie du temps issu de la torréfaction de feuilles de bancha.
La maison Tamayura préfère quant à elle le sencha pour élaborer son houjicha. Pour plus de douceur et surtout moins d'amertume lors de l'infusion, elle utilise uniquement les tiges des feuilles de premières récoltes appelées communément "kukicha". 

Grillé à haute température (200°c), le thé sec développe un parfum végétal torréfié et boisé.



Sa préparation est très rapide:
Disposer 5 cuillères à café dans une théière  puis verser dessus de l'eau frémissante à 85°c. Laisser infuser 30 secondes puis verser tour à tour un peu de thé dans chaque tasse afin d'homogénéiser la saveur dans chacune d'entre-elles.



La liqueur ambrée révèle un goût de noisettes grillées avec une finale boisée et maltée.

Contrairement aux thés verts japonais, l'houjicha n'est pas du tout amer et peut être bu sans modération car il a perdu caféine et théine au cours de sa torréfaction. Décrit comme un thé qui contribue à augmenter la température corporelle, il est très consommé au Japon, y compris par les enfants et les personnes âgées dans les régions où les conditions climatiques sont les plus rudes.
Très doux, l'houjicha peut également être servi en soirée infusé dans du lait, sa liqueur libère des arômes encore plus mielleux.

Il est possible de faire son propre l'houjicha à la maison, il suffit juste d'avoir le bon accessoire. 
L'année dernière j'ai reçu en cadeau un "Houjiki"qui est un poêlon japonais en terre cuite . Il m'a fallu quelque temps avant de bien apprivoiser cet objet avec lequel j'ai désormais plaisir à "jouer" !



Ce dernier  permet de redonner "une seconde jeunesse" à des thés qui avec le temps ont perdu leur saveur. 
Après avoir mis dans l'houjiki du bancha, du sencha ou même du darjeeling, le poêlon est posé sur une plaque de cuisson à feu vif pendant 3 minutes jusqu'à ce que le thé prenne une couleur gris-beige.

Il est ensuite déversé par le manche de l'houjiki dans un kyusu. Il ne reste plus qu'à infuser notre houjicha 30 secondes dans une eau à 85°c .



 Comme disait Antoine LAVOISIER  "Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme" !




lundi 5 janvier 2015

LES TISANES DE L'INFUSEUR PARIS


  Une simple photo vue sur Instagram suffit à attiser ma curiosité. Mais qu'elle est donc cette maison appelée "L'infuseur Paris" ?

"L'Infuseur Paris" c'est dans un premier temps quatre personnes, trois filles et un garçon. Dans un second temps, c'est de belles boîtes dans un style moderne et sobre à la fois numérotées de 1 à 6.  Vous allez me dire "Ok mais où est le rapport entre eux ?" Réponse: la tisane.

Accros aux infusions et souhaitant donner une seconde jeunesse à la tisane souvent considérée comme une boisson de "grand-mères",Céline, Stéphanie, Catherine et Nicolas décidèrent de créer "L'Infuseur", une marque moderne et pleine de fraîcheur. 
Quand on évoque la "tisane", certains y voient une boisson de "pisse-mémés"au goût médicamenteux et vendue en pharmacie.

Chez L'Infuseur les tisanes sont concoctées à partir de mélanges subtils à consommer sans modération.
La collection est constituée de 6 tisanes ayant chacune une"vertu" particulière.




La numéro 1 est la tisane axée sur "la Ligne". Elle est composée de citronnelle, chicorée, rooibos, ananas, pissenlit, réglisse aux arômes naturels de mandarines.




La numéro 2 est la tisane "Calme". Celle-ci est composée de tilleul, pétales de fleurs d'oranger, camomille,honeybush, aux arômes de fleurs d'oranger.

La numéro 3 est la tisane "Digestion". On y trouve du romarin, de la sauge, du thym,de la menthe, de l'anis, du réglisse,du basilic, de la cannelle, des pétales de rose, aux arômes naturels de bergamote.

La numéro 4 est la tisane "Tonique". Elle est composée d'écorces d'orange, de citron, de menthe douce, de gingembre, de ginseng, de maté vert, de cannelle et de clou de girofle.

La numéro 5 est la tisane "Bonne Humeur". Sa composition est: verveine, marjolaine, pétales de rose, grué de cacao, pétales de coquelicot, vigne rouge, pétales de soucis et de bleuet, arômes naturels de framboises et d'orange.

La numéro 6 est la tisane "De-Tox". Elles est composée de pommes, de citronnelle, de genévrier, d'hibiscus, d'ortie, de maté, aux arômes naturels de cassis.



Lendemain de fêtes oblige, j'ai pris la numéro 1 pour la ligne, et la numéro 6 pour la détox. Je me doute bien que ce n'est pas en buvant des litres et des litres de tisanes que les effets apéros et foie gras disparaîtront mais alliés à une alimentation plus légère, pourquoi pas ;-)



Avant de choisir ces dernières, j'ai pu sentir chacune d'entre-elles.
J'ai d'abord été séduite par l'infusion detox . Sa délicieuse odeur légèrement acidulée de cassis qui est d'ailleurs tout aussi gourmande dans la tasse. Dans un tout autre style, j'ai également pris la tisane numéro 1 qui développe des notes plus sucrées avec des saveurs d'ananas et de mandarine.

Conquise par les tisanes autant que par le packaging, je pense en reprendre une ou deux autres, à moins que je prennent les six :-)

Vous pouvez trouver les produits de L'Infuseur Paris dans les épiceries fines mais également sur la boutique en ligne.